DISCOURS D’OUVERTURE DE LA SESSION DE MARS 2018 KENGO ENTREVOIT UNE EMBELLIE ÉCONOMIQUE EN 2018

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DISCOURS D’OUVERTURE DE LA SESSION DE MARS 2018 KENGO ENTREVOIT UNE EMBELLIE ÉCONOMIQUE EN 2018

*Le Sénat a voté 250 lois au cours de 11 ans d’exercice.

C’est hier dans la salle des Conférences internationales, siège du Sénat, que l’inusable Léon Kengo Wa Dondo, le premier des sages, a présidé la cérémonie solennelle d’ouverture de la session ordinaire de mars 2018 en présence du gotha politique, diplomatique, militaire et judiciaire de Kinshasa. Son discours a mis un point d’honneur sur l’économie. Et pour cause. C’est par l’économie qu’on crée les conditions du bien-être de la population.

A ce titre, 2018 risque fort bien d’être différente de 2017 ou de 2016, ainsi de suite. Car, Kengo Wa Dondo entrevoit une embellie économique pour cette année qui est électorale. L’homme ne parle pas en l’air. Mais bien au contraire, il puise dans les statistiques du FMI, de la Banque Mondiale ou de la Banque centrale du Congo (BCC).
A ce sujet, les perspectives projetées par le FMI depuis le mois de janvier 2018 indiquent un taux de croissance du PIB de 3,9%, alors qu’il était de 3,7% en 2017. Pour le Président du Sénat, cette embellie est une conséquence de l’activité économique mondiale qui continue à s’affermir. Elle est principalement due aux exportations des industries extractives.

UNE EMBELLIE FAVORABLE A LA RDC
Dans ce secteur, les cours des matières premières sont allées dans une hausse vertigineuse, suite à la forte demande observée dans les pays industrialisés et émergents. Les cours du cuivre ont pris de l’ascenseur jusqu’à 50%, tandis que ceux du cobalt ont triplé.
Pourquoi le cobalt ? Le Président des céans assure que ce minerais est désormais utilisé dans la fabrication des batteries électriques des véhicules, des ordinateurs et des téléphones portables.
Côté pétrole, on a enregistré la même hausse des cours du baril qui ont passé les réserves en devises à environ 917, 61 millions USD fin février, soit une couverture nette de 4 semaines d’importation des biens et services par ressources du gouvernement.

MISE EN OEUVRE DU CODE MINIER
Toutefois, Léon Kengo Wa Dondo tape du poing sur la table face à cette embellie due à la hausse des cours des matières premières exportées par la RDC. Cette croissance ne peut se consolider que si le nouveau Code minier est respecté et que si le climat des affaires s’améliore. Ce n’est que par une bonne gouvernance de ces revenus attendus que les Congolais verront leurs conditions de vie s’améliorer, a toutefois indiqué Kengo.
Le Président du Sénat n’a manqué d’exhorter ses pairs sénateurs à avoir un regard rétrospectif sur la contribution de leur Chambre à la consolidation de la démocratie. Au cours de 11 ans d’exercice, les élus des élus ont abattu un travail de titan. Que ce soit sur le plan du contrôle parlementaire ou par rapport au vote des lois. Léon Kengo Wa Dondo a décompté 250 lois votées ! Une moisson abondante. Indiscutablement.

LA PART DU PEUPLE
Mais, le premier des sages pose un questionnement. Par ce score louable, a-t-on atteint les objectifs fixés, notamment assurer le mieux-être et la sécurité de la population ?, A-t-on réussi à ouvrir les voies à une émergence durable, à affermir l’Etat de droit dans la cité et conduire le pays à des élections libres, crédibles et démocratiques ? Il répond en affirmant avec force que le Sénat a usé de sa vocation et de sa capacité pour construire une vision à venir pour la nation.
Cette vision coulée en forme législative porte en elle les outils de sa matérialisation. Pour mieux pénétrer sa pensée, Léon Kengo Wa Dondo paraphrase l’inventeur Thomas Edison : "Ne disait-il pas que la vision sans réalisation n’est qu’hallucination ? ". Raison pour laquelle, il conseille d’observer une pause pour faire une sorte d’examen de conscience sur le volume, tout comme la pertinence des lois votées. Ont-elles atteint les objectifs assignés ?
Dans les deux cas de la négative ou l’affirmative, il donne des pistes des solutions. Là aussi, il pourrait être question des problèmes dans l’application des lois votées.
Nouvelle paraphrase, cette fois-ci du Procureur général Maurice Aydalot : " Les textes non appliqués n’ont comme ressource que de peupler le cimetière des lois non exécutées". Une interpellation en somme.
En ce qui concerne les élections, Léon Kengo Wa Dondo rappelle qu’on est en train de cheminer inexorablement vers les échéance électorales avec cette obligation qu’il impose au Sénat de voir ce dernier lever toutes les contraintes du calendrier électoral relevant de sa compétence. KANDOLO M.

ALLOCUTION DE MONSIEUR Léon KENGO wa DONDO, PRESIDENT DU SENAT,
A L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE MARS 2018

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale et Estimé collègue,
Distingués invités, en vos grades et qualités respectifs,

Avant la cérémonie qui nous réunit, j’ai la triste obligation de vous annoncer le décès de notre collègue, le Sénateur GBEKELA MAFUTA Antoine-Roger, survenu à Brazzaville, le mardi 6 mars 2018.
Le Bureau y a diligente une délégation de Sénateurs en vue de rapatriement du corps. Je vous invite à vous lever pour observer une minute de silence en sa mémoire.
Je procède, ce jour, à l’ouverture de la Session Ordinaire de mars 2018, conformément aux articles 115 de la Constitution et 74 de notre Règlement Intérieur.
Cette date coïncide avec la journée Internationale des consommateurs. C’est aussi le jour où le monde célèbre la lutte contre les violences.
Le concept vise ici tous les services qui, de par la loi, détiennent la force publique pour la protection et la sécurisation des populations.
Quel est le tableau économique du pays en cette rentrée parlementaire ?
Suivant les perspectives de l’économie internationale mises à ce jour en janvier 2018 par le FMI, la croissance à ce niveau pour 2018 est estimée à 3,9% contre 3,7% en 2017.
L’activité économique mondiale continue à s’affermir. Il en est de même pour notre pays. Suivant la Banque Centrale du Congo, la croissance du PIB s’est située à 3,5% en 2017 contre 2,4% en 2016. Pour l’exercice 2018, le taux prévu dans la loi des finances est de 4,4%.
La croissance interne provient majoritairement des exportations de l’industrie extractive. Ce secteur s’est caractérisé par une embellie des cours des matières premières, due à une demande accrue dans les pays industrialisés et émergents. Les cours du cuivre qui sont sensibles à l’activité économique mondiale ont augmenté de près de 50%, par rapport à la même période de l’année passée. Les cours du cobalt ont plus que triplé d’une année à l’autre. Le cobalt est devenu une composante essentielle dans la fabrication des batteries électriques des véhicules, des ordinateurs et des téléphones portables. Le pétrole connaît aussi une tendance haussière. Le baril de pétrole a presque doublé le prix par rapport à l’année passée. Les cours favorables des principaux produits exportés ont des conséquences positives sur les réserves en devises. Celles-ci se situent à 917,61 millions de dollars à la fin février 2018, couvrant près de 4 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres. Le taux de change est demeuré relativement stable, suite à une gestion budgétaire prudente et aux interventions de la Banque Centrale du Congo sur le marché des changes.

Honorables Sénateurs, Chers Collègues,
Le pays profitera de la hausse des cours des matières premières si le code minier est respecté et si le climat des affaires s’améliore. Une bonne gestion des revenus attendus permettra d’améliorer les conditions de vie de la population.
L’économie nationale n’évolue pas encore vers la diversification. Elle est plutôt confrontée à la désindustrialisation. Ce qui rend le pays vulnérable aux chocs extérieurs et ne permet pas de créer suffisamment d’emplois pour les jeunes. Le secteur industriel se caractérise aujourd’hui par une sous-utilisation des capacités installées, à cause de la concurrence déloyale des produits importés et du faible pouvoir d’achat des consommateurs locaux.

Honorables Sénateurs,
Nous venons de totaliser 11 ans au Sénat depuis notre investiture en 2007.
C’est le moment pour nous de jeter un regard rétrospectif sur la contribution de la Chambre Haute à la consolidation de la démocratie.
Le Sénat a reçu mission de voter les lois et de contrôler le Gouvernement, les établissements et les services publics.
Pendant les 11 ans, notre Chambre n’a pas été en reste. En sus d’une intense activité dans le cadre du contrôle parlementaire, elle a voté 250 lois. C’est un score louable, eu égard aux objectifs poursuivis à savoir, assurer le mieux-être et la sécurité des populations, ouvrir les voies à une émergence durable, affermir l’état de droit dans la cité et conduire le pays à des élections libres, crédibles et démocratiques.
Aujourd’hui, nous avons la force d’affirmer que le Sénat a usé de sa vocation et de sa capacité à construire une vision à venir de la nation.
Cette vision, coulée en forme législative, porte en elle les outils de sa matérialisation.
L’inventeur Thomas EDISON ne disait-il pas que la vision sans réalisation n’est qu’hallucination ?
Collègues Sénateurs,
En tant que représentants du souverain primaire, nous devons marquer une pause, pour nous demander si, avec le volume et la pertinence des lois votées, nous avons atteint les objectifs assignés.
Dans l’affirmative, les acquis doivent booster davantage nos efforts pour plus de performance.
Dans la négative, nous avons le devoir d’identifier les faiblesses et les causes de l’enlisement, pour une recherche positive des pistes de solutions.
Dans cette optique, il n’est pas superflu de nous demander si le mat ne se situe pas au niveau de l’application des lois votées. Les textes non appliqués, disait le Procureur Général Maurice Aydalot, n’ont comme ressource que de peupler le cimetière des loisnon exécutées.
Il en est de même des textes mal appliqués, puisqu’ils n’atteignent pas l’objectif poursuivi par le législateur.
Voici, Sénateurs, autant de questionnements que je soumets à notre attention.
J’aime que chacun de nous y réfléchisse pour un balisage plus rassurant de notre édifice social.
Ne sommes-nous pas les ouvriers de notre cité ?
Sachons que, tout ce que nous entreprenons loyalement concourt au progrès de la collectivité et à la réalisation du bien commun.
Honorables Sénateurs,
Je ne peux clore mon propos sans signaler que l’ordre du jour de cette Session comporte une vingtaine de matières à titre d’arriérés législatifs. Mais il reste encore ouvert aux matières nouvelles.
Le calendrier officiel, vous sera communiqué par la voix habituelle.
Il convient de relever, qu’en sus de ces matières, le Sénat attend les rapports synthèses des vacances parlementaires de 2017 et 2018, les rapports des missions et le rapport de la commission d’enquête sur les fonds publics logés dans des banques commerciales.
En marge ce de qui précède, je vous informe que, pendant l’intersession, quelques audiences ont été accordées, soit par moi-même, soit par les Membres du Bureau, à des personnalités du monde politique, diplomatique et économique.
Honorables Sénateurs,
Nous nous approchons inexorablement des échéances électorales. Le Sénat est tenu de rassembler tous les efforts, pour que les contraintes relevant de sa compétence soient levées.
Je déclare ouverte la Session ordinaire du Sénat de mars 2018. Je vous remercie.

Fait à Kinshasa, le 15 mars 2018
Léon KENGO wa DONDO


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